Who's next?

Vanessa avait énervé Arisu toute la journée, avec ses manières prétentieuses dignes d'une princesse. "Pourtant, elle est loin d'en être une." Chuchota une vois rieuse dans sa tête. Son jumeau. Depuis qu'elle était à Merry Mind, il était toujours avec elle, à lui souffler des petites pensées. Comme sa conscience. Sauf que c'était encore mieux.
Mais revenons en à Vanessa. Elle avait énervé Arisu. Elle en payerait le prix. C'est ainsi que, elle avait discrètement écrit sur un bout de papier, en prenant soin de faire des fautes:
"Salut Vanessa!
Rejoin mwa ce soir à 21h dans lé sous sol, je veu te dire quelque chose.
Kévin.
PS: KEUR."
Kévin était un autre garçon de leur classe, dont Vanessa était amoureuse. Ainsi, cette idiote tombera dans son piège... "Notre piège." Ajouta son frère.

Le soir, Arisu dina seule... Enfin, pas vraiment. Son jumeau était toujours avec elle, après tout. Elle mangea vite et retourna dans sa chambre. Là, elle sortit un grand glaive de son sac. Elle l'avait volé à un antiquaire. Enfin... Son frère lui avait suggéré de le tuer s"il ne lui offrait pas, ce qu'elle fit sans la moindre hésitation, bien sûr. Elle mit son hoodie noir à capuche, dont la poche pouvait camoufler son glaive. Dès qu'elle voulait se venger, elle le mettait. Elle rabattit sa capuche noire sur son visage et sortit.

Il faisait froid et humide, dans les souterrains. Vanessa était en retard. Arisu se cacha et attendit, la main resserrée sur la poignée de son glaive. Soudain, Vanessa arriva en sautillant et en gloussant. Arisu se tint prête. Quand le moment propice fut venu, elle s'approcha à pas de loup vers Vanessa. Et la magie opéra. Elle sentit la main de son frère sur la sienne. Il la guidait, il lui montrait où frapper. Arisu n'hésita pas et poignarda Vanessa dans le dos. La malheureuse tomba à terra. Arisu la retourna de la pointe du pied et se pencha sur elle, la pointe de son glaive pointée vers sa poitrine.
"K...Kevin?" Demanda la bécasse, crachotant du sang au visage d'Arisu.
Arisu ne dit rien et retira sa capuche. Elle leva son glaive en l'air, en tremblant, comme si elle hésitait. Mais elle entendit la voix de son frère, sentit sa main sur la sienne, et ses doutes s'envolèrent. Et, d'un geste ferme et décidé... Elle transperça la pointrine de la jeune fille, faisant gicler du sang partout sur sa poitrine, dans son cou, sur son visage et qui éclaboussa le visage d'Arisu.

Elle se releva et poussa le cadavre de la jeune. Demain, tout le monde criera au fantôme. Oui, cette école était hantée. Mais c'était elle, le véritable esprit frappeur de Merry Mind. Ces fantômes faisaient certes des victimes, mais elle en ferait plus. Elle et son frère étaient invincibles.

Soudain, elle entendit un bruit. Apeurée, elle brandit son couteau devant elle. Son visage, couvert de quelques charmantes taches de sang, avait une expression terrifiée. Mais elle sentit son frère dans son dos, qui tenait sa main qui elle-même tenait le glaive. "N'aie pas peur. La dernière chose que verra cette personne, c'est ton joli visage." Son frère avait raison. Et s'il mourrait, que lui arriverait-il? Elle vivrait toujours dans son Pays Merveilleux, celui de ses rêves, avec son jumeau. C'est ainsi que son visage s'éclaira d'un sourire, prêt à accueillir le nouveau venu.

Le souterrain était un lieu parfait pour réfléchir à mes plans splendides.
Je descendais les quelques marches sales et humides qui menaient au sous-terrain. L'air était glacial et humide. Pour tout dire, cet endroit puait le macabé. Je pris alors mon portable avec sa joli coque Hatsune Miku afin d'éclairer mon calepin dans lequel j'avais répertorié toutes mes très chères victimes. Je tapotais mon stylo avec une figurine de mon idole au bout sur mon menton.
Je me mordillais frénétiquement la lèvre en pensant à leur têtes et à leurs cris lors de leur mort. J'avais un regard de fou en fixant la photo de mes charmantes brebis que j'avais préalablement découper dans le trombinoscope de l'internat.
J'arrivais enfin dans un long couloir sous-terrain je ne regardais pas où je marchais, peu m'importais, j'étais concentrée sur mes petits jouets. Je commençais alors à griffonner des explication macabre près de leurs photos. Ma respiration était rapide et forte. C'était si amusant !
"Celle-ci sera immolée par le feu près de la cabane, oh oui... Je lui arracherai les yeux avant et puis les cheveux aussi et peut-être la langue !" fis-je avec ma voix de fou. Celle que je prenais uniquement lorsque j'étais seule et dans ces moments si amusants.
Je me mordais la lèvre à en saigner, puis je léchais soigneusement la sang. Cette odeur. L'odeur du paradis. Je ne pouvais plus m'empêcher de continuais mes plans macabres et joyeux.
Je continuais de parler seul avec cette même voix tout en rigolant.
Le lieu sentait bon le sang, mais pas le mien ce qui m’étonnât mais ce qui me donna aussi encore plus d'inspiration.
"Et elle, je la noierai dans le petit lac près de la forêt et peut-être pourrais je la mutiler avant !" dis-je en riant et en écrivant sur mon calepin.
Je relevais la tête et arriva nez à nez devant une fille. Du sang tachetais son visage. C'était bien une des plus belles choses que je n'avais jamais vu. Du sang sur un visage aussi enfantin.

Il sortit de l'ombre. C'était un jeune homme aux cheveux blancs et aux yeux rouges. Il tenait à la main un stylo Hatsune Miku et un calepin. Il se mordait les lèvres, en sang. Elle le toisa, brandissant son glaive ensanglanté. Elle était forte. Son jumeau était avec elle. Et ce type ne lui faisait pas peur. Au besoin, elle l'éliminerait.
"Sage décision." Lui sussura son frère à l'oreille. "S'il devient trop gênant, tue le. De toute manière, tu seras obligée, il sait toute l'histoire. Il va parler, cet abruti."
Arisu toisa le jeune homme et le menaça de son glaive.

Elle me menaçait avec son glaive ensanglanté. Le sang coulait à flot, et son doux minois était couvert de sang. Je me décalais pour voir derrière elle et là, je vis un cadavre recouvert de sang.
"Qu... Quel splendide spetacle..." fis-je en tremblant d’excitation.
L'odeur du sang embaumée le long couloir sombre. Son regard, plongé dans le mien, était magnifique. JE n'avais jamais vu quelque chose d'aussi beau et macabre.
C'était la première fois que je rencontrais quelqu'un qui était comme moi. Qui aimait tuer.
Je lui souriais et je n'avais qu'une envie : mieux la connaître même si le dialogue sera difficile.

(Je passe à la première personne, je trouve ça plus mieux pour la situation :3)
"Qu... Quel splendide spetacle..." Fit-il, tremblant d'exitation.
Je lui souris et plongeai mon regard dans le sien, rouge sang. "Arisu... Que fais-tu?" Me murmura mon frère. Mais pour la première fois, je l'ignorai. J'avançai vers le jeune individu et lui répondit.
"N'est-ce pas?"
Je baissai mon glaive. Je n'en avais plus besoin, il ne me ferait pas de mal. "Arisu!" Mon frère me rappelait à l'ordre, mais je m'en fichais. Je souris au jeune homme qui se tenait devant moi. Je voulais faire sa connaissance.

"N'est-ce pas?" me fit-elle en s'avança vers moi. Je... Je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi beau. Tout ce sang, son regard et surtout, son visage tacheté de sang. Je ranger alors mon portable et mon carnet dans mon sac.
"C'est fantastique... Tout ce sang..." lui répondis-je en essuyant avec mon pouce une tâche de sang qui se trouvait sur sa joue.
Je ne parvenais toujours pas à y croire. Je... C'était si magnifique, j'en perdais mes mots.
"Je... Tu aimes... Tu aimes tuer ?" lui demandais-je en balbutiant avec mon regard de fou.
Certes, cette question pouvait sembler étrange mais en cette situation et avec cette personne, je pouvais tout me permettre.

"C'est fantastique... Tout ce sang..."
J'opinai. Il essuya une tâche de sang sur ma joue et mon coeurs s'emballa. Une voix, dans ma tête, hurlait "ARISU! JE T'EN PRIE! ECOUTE MOI!" Mais cette voix était bien faible, les battements de mon coeur dominant tout.
"Je... Tu aimes... Tu aimes tuer ?"
J'opinai.
"J'aime tuer ceux qui m'empêchent d'être heureuse. Le rouge est une très belle couleur. Je me souviendrais toujours... Cet asile... Presque un an qu'on m'y a enfermée, disant que j'étais folle, que je mentais... On m'y maltraitait... Mais un jour... Je les ai tous tués... TOUS!" Je riais, d'un rire de psychopathe, qui faisait froid dans le dos. Ce rire couvrait les supplications de mon frère. Mais peu m'importait. Mon frère, je le voyais toutes les nuits, en rêve et il me parlait sans cesse... Lui... C'était différent.

"J'aime tuer ceux qui m'empêchent d'être heureuse. Le rouge est une très belle couleur. Je me souviendrais toujours... Cet asile... Presque un an qu'on m'y a enfermée, disant que j'étais folle, que je mentais... On m'y maltraitait... Mais un jour... Je les ai tous tuée... TOUS!" elle appuya ses paroles d'un rire... Un rire semblable au mien. Je riais avec elle. C'était si bon d'enfin rencontrai quelqu'un de mon espèce.
Puis je pris son poignet tout en riant.
"Tu... Tu veux bien que l'on fasse plus ample connaissance ?" lui fis-je en affichant un large sourire semblable à celui d'un fou. J'étais si heureux. Je sentais que ma vie allait changer car j'avais enfin trouvé une partenaire de jeu.

Il prit mon poignet.
"Tu... Tu veux bien que l'on fasse plus ample connaissance ?
"Arisu... ARISU!" Criait mon frère, mais je ne l'entendais pas. Le jeune homme me faisait un sourire fou. J'opinai. "Bien sûr. Que faisons nous?"

"Bien sûr. Que faisons nous?" Me demanda-t-elle.
Je m’asseyais alors contre le mur et lui fis signe de s'asseoir près de moi. Je sortis mon calepin et mon stylo, puis je me tournais vers elle.
"Tu veux que je te montre un jeu excitant ?" lui demandais-je avec un sourire en coin.
Elle était de la même espèce que moi, j'en concluais alors que je pouvais bien lui montrer mon petit jeu macabre.
J'essayais tout de même de rester un minimum présentable devant une si mignonne jeune fille et ne montrais qu'à moitié mon côté psychopathe, ma vraie personnalité, celle qu'y me convenait parfaitement.

"Tu veux que je te montre un jeu excitant ?"
Il s'assit contre le mur en sortant son carnet."Arisu... Fais attention..."
"Oui, bien-sûr" Acquiesçai-je en m'asseyant près de lui avec des yeux émerveillés.
Mon frère hurlait dans ma tête. Je ne comprenais plus ce qu'il me disait. Les choses devenaient troubles dans mon esprit. Il devait essayer d'attirer mon attention. Mais ma curiosité vainquit et je finit par ne plus l'entendre.

"Oui, bien-sûr" répondit-elle en s'asseyant près de moi, le regard émerveillé.
J'ouvris alors mon calepin et lui dis avec un sourire proche de la folie :
"Et bien vois-tu, dans ce calepin il y a toutes les informations sur chacun des élèves de l'internat. Et tu sais ce qu'il y a de plus marrant ? Je prévois de tous les tuer un par un."
Je lâchais alors un fou rire digne du plus grand des psychopathe.
"N'est ce pas un jeu splendide ?!" m’exclamais-je tout en riant. Mon coeur battait à une vitesse aussi rapide que la lumière et je me mordais si fort ma lèvre qu'elle en saigna.